Installations


Les Déambulatoires


«Le mauvais choix serait de ne pas faire de choix.»


À l’heure où on nous réclame du prêt-à-penser et où on nous demande de

tout expliquer, notre démarche vise à laisser une part de créativité et

d’autonomie aux spectateurs.
Nous vous donnons les clefs, à vous de voyager.
Nos installations sont des dispositifs scénographiques interactifs dans lesquels chacun est libre de
faire ses propres choix, de s’impliquer, afin de créer son parcours. Notre volonté est ici de laisser
la place à l’aléatoire. Chaque déambulation peut être vécue et interprétée différemment.
Le spectateur est acteur de cette installation, il la rend vivante par son action à travers les choix
qu’il fait. Certains avanceront prudemment jusqu’au bout d’un parcours, d’autres, en découvrant
une trappe dissimulée derrière un rideau, auront peut-être l’audace de changer de chemin.
Ici on ne donne pas à voir mais à vivre, à la frontière entre le spectacle et l’exposition.
L’entrée dans les lieux est individuelle. Le spectateur se retrouve, dès son arrivée, confronté à un
premier choix. Celui-ci sera déterminant pour la suite de son parcours.
Différents thèmes sont abordés au sein de ces déambulations, tentant toujours de ramener
le spectateur à sa propre expérience de vie tout en faisant écho à l’inconscient collectif.Nous
travaillons pour se faire sur un dispositif pluri sensoriel où les sens sont sollicités à tour de rôle.
Nos univers sont denses et incluent :
- Des dispositifs plastiques, tels que des fresques
peintes, des compositions d’objets accumulés.
- De la photographie, des lanternes magiques
et autres praxinoscopes.
- Des installations audiovisuelles, en projection
sur différentes parois (sol, tissu, bâche...etc.)
- Du jeu d’acteur.
- Des propositions sonores.
Le principe de ces installations est libre, autant dans sa forme que dans son contenu.
Il nous offre des possibilités infinies de le réinventer. Nous travaillons aussi bien dans des
structures pré existantes qu’ IN SITU, en nous implantant dans un bâti existant et en retravaillant
les circulations pour installer des univers qui font écho à l’architecture du lieu.







Le Scoptarium

Juin 2014
Campement Dromesko, Saint Jacques de la Lande.

Sorte d’entre-sort de l’inconscient. Une porte se ferme, une autre s’ouvre. Derrière cette porte, un corridor interminable, tout au bout un fatras d’objets, un canard en plastique, un vélo, un trousseau de clés...amoncellement de souvenirs balayés par la tempête au fond du couloir de la mémoire. A coté, la porte d’entrée d’un musée-grenier de photos et sculptures surveillées par des mannequins assoupis, gardiens de l’inconscient.

Si nos choix sont déterminés par nos goûts,notre personnalité, nos peurs... Alors ils ne sont qu’illusions.
Le libre arbitre suppose d’avoir la possibilité de se choisir soi-même, pourtant il semblerait que les jeux soient faits.      Ne sommes-nous pas le produit de notre histoire personnelle?
Le Scoptarium est un jeu, une métaphore de la vie de chacun d’entre nous.
Il y a des portes mais on ne peut que très rarement faire demi tour, seul possibilité, imaginer ce qu’aurait pu être l’aventure si le choix avait été autre.
Sauf qu’ici on peut rejouer !

Cette troisième proposition se situe dans le prolongement
des deux précédentes.
Le Scoptarium est l’évolution du premier Déambulles, il en
reprend sa forme, ses principes et certains de ses espaces.
Enrichit par l’expérience du Purgatorium, ce spectacle est
devenu plus interactif et le jeu d’acteur y occupe une place
prépondérante.
Par la présence de comédiens dans les différents parcours,
l’installation prend vie. Ils ont chacun un espace défini,
bien qu’ils puissent également déambuler. Ces habitants
singuliers rythment les lieux. Le spectateur s’immisce dans
l’intimité du personnage qui lui ouvre alors plus ou moins
ses portes.

«Les dispositifs plongent véritablement le spectateur au coeur de la performance au point qu’ils deviennent un participant
à part entière.(...) Le monde dans lequel le spectateur est plongé est tangible: La rencontre entre l’oeuvre et l’individu passe systématiquement par une confrontation dans l’espace. »
Catherine Bouko






 

Déambulles

Festival Mettre en Scène, Novembre 2012,
Campement Dromesko, Saint Jacques de la Lande.


«La vie se délecte de la vie.» William Blake



Dans ce spectacle, comme dans la vie, chaque chemin représente un univers unique.
Ces parcours sont rythmés par des choix pour éviter, rencontrer, contourner, avancer…
Les principaux thèmes abordés au sein de cette installation ont
été dégagés à partir de témoignages de personnes de toutes
générations.
En recroisant leurs réponses, de grandes thématiques ont été 
extraites comme l’amour, la mort, l'enfance, le rapport aux
autres, le sexe et le souvenir.

Ces sujets sont récurrents à tous les parcours
mais traités de différentes manières avec diverses
techniques.






Teaser du "Déambulles", Campement Dromesko, novembre 2012.



Purgatorium
Festival de l'Envie, Juin 2013, Rennes.


«Les envieux mourront, mais jamais l'envie.»



Dans ce spectacle, la dimension sensorielle est d’avantage mise en avant, notamment par un 
travail sur les parfums.


 Des essences naturelles ont été vaporisées dans chacune des pièces afin 

d’agir sur l’inconscient du spectateur.

Du jeu d’acteur a également été intégré au sein des parcours.

Chaque personnage étant habitant de ce purgatoire.







 




Teaser du "Purgatorium", Rennes, juin 2013.